Trois petits tours et puis s'en va.

La ville d'Avrillé n'a donc plus de premier adjoint. Il avait en charge le développement durable.

Pour un axe important de la politique municipale annoncée, c'est tout de même curieux!

Monsieur le maire a dit vouloir l’ouverture politique aux dernières municipales. Il a choisi l’orange du Modem, s'éloignant dans la forme de son parti d'origine. Quelques mois plus tard, il n'a pas su retenir une personne un peu plus indépendante que les autres de sa liste. En tout cas, il n'a pas su lui donner les moyens de conjuguer vie professionnelle et vie municipale. Il n'a pas cru important de lui permettre de mener les projets sur lesquels il s’était investi durant la campagne électorale.

Il est vrai que sur la scène avrillaise, nous avons vu s'investir davantage une nouvelle adjointe, très dans la ligne UMP.

Dans l’histoire, la commission du « développement durable » a disparu. Sans lire dans ma boule de cristal, je pressens que Marc Laffineur balaiera toute objection en affirmant « qu’il a le souci des générations futures », ce qui lui permet de se dédouaner de ses engagements immédiats, et surtout de son efficacité sur le moment. Il pourra même ajouter voire « donné l’ordre que les enjeux écologiques doivent être intégrés dans toutes les actions de la ville ». Cet énoncé sera d’autant plus facile à tenir que cette orientation ne dispose plus de la commission chargée d’impulser et d’évaluer cette orientation politique.

On voit à l’aune de conflits internes à la majorité que les enjeux d’avenir de nous tous, pour aujourd’hui « et les générations futures » sont considérés comme quantité négligeable par le maire d’Avrillé.

On ne sait pas ce que cette histoire veut dire, on peut quand même penser que cette histoire, c'est un peu n'importe quoi. Comme c'est un peu n'importe quoi de nous laisser penser qu'il s'agit d'une décision uniquement personnelle.