Gouverner, c'est prévoir

Publié le par les amis d'Avrillé

Quelle démonstration d'incurie !


Une réunion de présentation du futur centre ville s'est tenue en mairie.

Constatations de mon voisin, qui y a assisté :


Après avoir effectué à grands frais et grands dérangements les travaux pour faire passer le tramway et les voitures au centre ville, dans la partie étroite de l'avenue Pierre Mendès France, voilà qu'on décide de raser les maisons (des banques, et l'hôtel-restaurant Malanga). Pourquoi dans cet ordre ? N'aurait-il pas été plus logique de réfléchir avant ?


Aprés avoir bétonné l'esplanade de la mairie, on va enfin achever de détruire la verrue qui bouche l'accès à l'avenue Pierre Mendès France. Serait-ce la fin d'un cul de sac ? Pourquoi maintenant seulement ?


On a laissé la clinique vétérinaire s'agrandir, accueillir une boulangerie, pour aujourd'hui la raser. Est-ce faire preuve de compétence ? De qui se moque-t-on ?

 

On a autorisé le directeur de Champion à agrandir son entrée, on le laisse ouvrir le dimanche matin, puis, on va casser sa boutique et l'installer au milieu de la ville, sur l'emplacement de l'école Jules Ferry.

L'unique raison de ce choix, et elle est excellente, est de pouvoir commencer les travaux, sans interrompre le commerce (mieux qu'avec le tramway, espérons le). En effet, dans un premier temps, on construit une école sur le plateau de la Mayenne, puis on casse Jules Ferry, puis on installe le nouveau centre commercial.

Le déménagement de l'école est prévu pour la rentrée 2012. Quel optimisme ! Comme le PLU est recalé, il faut utiliser le vieux POS, et pour ce POS, le plateau de la Mayenne est un terrain d'aviation, donc non constructible. Comment dans ce cas y faire pousser une école ? encore un préfabriqué ?

Mais pourquoi donc laisser construire la résidence Floria, sur l'ancien Vilmorin ? Son emplacement aurait été idéal pour le centre commercial, sans casser trop vite Jules Ferry. Encore une fois, la reflexion vient trop tard.


La voiture, sa circulation jusque dans le centre, son stationnement facile, semblent être les préoccupations principales du cabinet Desormeaux. Ainsi, M Desormeaux a expliqué qu'on pourra aller en voiture jusque sur le mail central, puis qu'on tournera jusqu'à trouver une place pour garer sa voiture. La présence du centre commercial en plein centre n'est donc pas un problème. On nous promet donc un sacré retour en arrière.


En conclusion, si le schéma d'ensemble du centre ville est bon, il a néanmoins plusieurs défauts :

Qu'on le veuille ou non, Avrillé est une ville-rue, détruire la rue (corrollairement chasser les habitants "historiques") risque de détruire l'âme d'Avrillé.

Le déroulement des travaux ne s'inscrit pas dans un calendrier réaliste.

Le projet vient trop tard, il aurait fallu réfléchir avant d'engager les travaux du tramway.

La voiture conserve une place trop importante.

On est encore dans le domaine des promesses (est-ce que 2012 est une année électorale ?)


D'ailleurs, pour un sujet de cette importance, le maire Laffineur brillait encore une fois par son absence.

Et les habitants concernés par les destructions massives ont appris seulement cette semaine, lors des réunions ou des présentations publiques desquelles le maire était également absent, que leurs logements ou leurs locaux professionnels allaient être détruits.


Qui gouverne, qui prévoit ?

Qui annonce les nouvelles désagréables, qui les nouvelles flatteuses ?

Y a-t-il un pilote à la mairie ?

 

 

 

 

Publié dans sur l'ardoise

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