Elus absents

On nous parle en haut lieu (au gouvernement, à l'Assemblée Nationale, peut-être même au Sénat, entre deux siestes, dans la presse, au café du coin...), de l'absentéisme des députés. " Remettre les députés au travail " semble être le mot d'ordre actuel de nos têtes pensantes (ou dirigeantes).

On nous précise même le moyen : des sanctions financières.

Evidemment, comme ces sanctions sont décidées par ceux qui les subissent, elles sont spectaculaires dans l'annonce, homéopathiques dans les faits : amputation de 25 % de l'indemnité (en petits caractères : de fonction), soit 25 % de 25 % (donc 6,25 %) de l'indeminté de parlementaire.

On nous explique les raisons de cet absentéisme : cumul des mandats.

Aussi longtemps qu'un élu cumulera des fonctions, nécessairement, il ne les remplira pas toutes bien. Quoiqu'on en dise, être élu est un travail, aussi bien député, que maire, que vice président d'agglomération....

Nous avons un exemple sous les yeux : à Avrillé, notre maire travaille énergiquement, personne n'en doute, mais à quoi ?

La restructuration du centre ville ? Le suivi du chantier du tramway ? Pas vraiment.

On le voit à l'œuvre pendant les campagnes.

Peut-être envisage-t-il un siège de sénateur ? Auquel cas, nous ne sommes pas concernés, ce qui pourrait expliquer qu'on ne voit vraiment rien.

Pour information : http://www.20minutes.fr/article/326201/France-Il-etait-temps-de-remettre-les-deputes-absenteistes-au-travail.php